Le 1er novembre 2025, Paris a vibré au rythme des invocations, des stuns et des retournements de situation à l'occasion de la Summoners War Championship 2025.
La finale mondiale du Summoners War Championship 2025 a été un véritable spectacle à La Seine Musicale, où les 12 meilleurs invocateurs du monde se sont affrontés sous les yeux d’une foule enflammée et devant plus de 300 000 spectateurs en ligne. Un événement où stratégie, adrénaline et passion se sont mêlées pour offrir un moment exceptionnel.
Bilan de la Summoners War Championship 2025
Pour Dongkyu Han, responsable de la division Summoners War, la France reste un lieu incontournable pour cet événement. « La France a l’un des publics les plus passionnés au monde. Lors de la première édition à Paris en 2019, l’ambiance dans la salle était déjà folle. Quand on est rentrés en Corée, on n'arrêtait pas de parler de cette passion et de cette énergie communicative », confie-t-il. Et cette ferveur était encore palpable. Le public français était une nouvelle fois déchaîné, surtout à chaque apparition de leur champion local, GUTSTHEBERSERK, qui a enflammé la salle à chaque match.
Malgré une performance impressionnante, GUTSTHEBERSERK n’a pas réussi à soulever la coupe, mais a marqué les esprits dès sa première manche, où il a déchu le champion en titre sous les applaudissements tonitruants du public. Le Français s’est finalement hissé à la troisième place du podium aux côtés de PANDALIK3, représentant des Amériques. Après quatre mois de compétition intense, c’est PU (Asie-Pacifique) qui s’est imposé comme le nouveau champion, devant l’Allemand RAXXAZ, et a remporté le grand prix de 100 000 dollars.

Une expérience au-delà des écrans
Plus que des matchs spectaculaires, la Summoners War Championship est avant tout un moment de communion unique entre les équipes et leur public. Il ne fait nul doute que l’énergie électrisante et contagieuse de la salle fera une nouvelle fois beaucoup de bruit dans les locaux du studio en Corée et qu’elle laissera une empreinte sur les développeurs et les joueurs présents sur place. Des moments forts, les équipes en vivent à chaque contact avec le public. Dongkyu Han se souvient notamment d’une rencontre marquante au Brésil, où une fan a fondu en larmes lorsqu’il lui a offert des goodies, épuisés sur place à cause du succès inattendu. Des instants qui rappellent que le jeu vidéo dépasse parfois l’écran et devient le point d’histoires profondément humaines.
Sur place, on pouvait notamment rencontrer un couple qui s’est rencontré grâce à Summoners War et qui a désormais deux enfants ; un jeune joueur de 22 ans qui a initié ses parents au jeu et a renforcé ses liens familiaux au point que son père s’est tatoué le monstre le plus populaire avec le nom de son fils ; ou encore un couple de joueurs où l’initié a surpassé le maître. Des histoires parmi tant d’autres qui témoignent de l’impact et du succès de Summoners War après 11 ans sur le marché
L’avenir : une mise à jour et une nouvelle aventure transmedia
D’autres anecdotes pourraient fleurir prochainement. Dans une optique de renouveau, Com2uS, éditeur de Summoners War a dévoilé la mise à jour Tomorrow lors de la finale. Une refonte majeure qui promet de redonner un second souffle au jeu et le rendre plus accueillant pour les néophytes. « Avec Tomorrow, nous allons ouvrir un nouveau chapitre de Summoners War. Cette mise à jour a été pensée pour rendre le jeu plus fluide, plus gratifiant et plus moderne, sans pour autant trahir ce qui fait son succès depuis plus de dix ans », explique David Mohr, Managing Director Europe chez Com2uS. L’objectif est clair, rendre le jeu plus fluide, plus accessible et plus gratifiant, tout en restant fidèle à son essence et ce qui fait son succès depuis plus de 10 ans.
L’éditeur ne compte en revanche pas s’arrêter là. Le futur de la licence passera aussi par le transmedia. Un jeu de cartes à collectionner (JCC) créé en collaboration avec Richard Garfield, le créateur de Magic The Gathering, est actuellement en développement. Le projet sera bientôt lancé sur Kickstarter à une date encore indéterminée.